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Lombalgie : le point de vue du kinésithérapeute

Le point de vue du kinésithérapeute

Rôle

Phase aigue : Obtenir l’efficacité sur le traitement de la douleur par une physiothérapie adaptée - 10 séances
  • Massage décontracturant
  • Prescription d’une ceinture lombaire adaptée à la personne.
Phase subaigue : démarrer le traitement individualisé après un bilan des raideurs : 12 à 15 séances
  • Apprentissage de la co-contraction abdominaux–lombaires en position de décompression discale
  • Etirement des ischio-jambiers et du psoas
  • Réveil musculaire des quadriceps en chaîne cinétique ouverte. 
Phase chronique : 15 séances
  • Tenir compte d'une atteinte apophysaire postérieure ou d'une atteinte discale ou les deux pour individualiser le renforcement musculaire et les étirements au patient
  • Interpréter le bilan isocinétique du rachis pour un renforcement musculaire ciblé : spinaux lombaires ou fessiers ou ischio-jambiers ou les trois  + co-contraction du transverse
  • Poursuivre le renforcement des quadriceps en chaîne cinétique ouverte
  • Apprentissage des gestes protecteurs  du rachis dans les  actes de la vie quotidienne
  • Travail de l’ergonomie sur le poste de travail
Etude de la posture du rachis sur la chaise.
Coopération interprofessionnelle nécessaire

Bilan diagnostique kinésithérapique à transmettre au médecin généraliste, médecin du travail et médecin conseil

Besoins

Connaitre le bilan d’imagerie si réalisé
Connaitre le bilan isocinétique du rachis lombaire

Freins constatés

Fausses croyances : « Mal au dos, faites des abdos »

Messages clés

Former les kinésithérapeutes (hétérogénéité des pratiques)
Retrouver le rythme lombo-pelvien : stimulation des ischio-jambiers, des fessiers puis des lombaires
Intérêt du banc à lombaires
La ceinture lombaire ne fait pas fondre les muscles
Eduquer les patients pour qu’ils ne reviennent pas après les 2 séries de séances : auto-rééducation du patient

Références 

Document utile Rééducation du patient lombalgique