Le médecin traitant confirmera la rhinite ou l'asthme, il précisera sa sévérité, et évoquera l'origine professionnelle en collaboration avec le pneumologue, l'allergologue et le médecin du travail.
Rhinite professionnelle | Asthme professionnel | |
Diagnostic clinique : dépister | Rechercher les symptômes | Interroger : symptômes variables et réversibles au début |
Diagnostic paraclinique : | ||
Tests | ||
Allergie à des substances de haut poids moléculaire (PM) (principalement protéine animale ou végétale) (Recommandation 9) | Tests cutanés (PRICK tests) | |
Allergie aux substances de bas poids moléculaire | Test cutanés et RAST inutiles | |
Imagerie | Aucun examen d’imagerie n’est justifié en première intention (Recommandation 8) | |
Endoscopie | Rhinoscopie antérieure si : symptômes unilatéraux, diagnostic incertain, échec du traitement initial (Recommandation 7) | |
EFR | EFR recommandée chez les sujets à haut risque d’asthme professionnel (Recommandation 12) | EFR |
En cas de difficulté de diagnostic étiologique | Eventuel test de provocation nasale spécifique en centre spécialisé (Recommandation 10) | Pneumologue* : mesure de l'hyperréactivité bronchique non spécifique, test de provocation bronchique spécifique réaliste, recherche d’une inflammation mesure du NO exhalé, de l’éosinophilie de l’expectoration.... |
* Possibilité de donner un peak flow (débitmètre de pointe) au patient pour faire des mesures sur le lieu de travail et en période de repos.
L'hyperréactivité bronchique peut être soupçonnée cliniquement : toux ou gêne respiratoire au contact d'irritants - fumée de tabac, odeurs fortes, sprays, polluants - ou déclenchées par le rire, l'effort, le froid...
Consulter la synthèse des Recommandations pour la prévention et la prise en charge de la rhinite allergique professionnelle.