
Selon l’enquête Sumer 2017, plus de 444 000 salariés déclarent être exposés aux poussières de bois dans le cadre de leur travail, dont environ un tiers sont employés dans le secteur de la construction.
Les poussières de bois sont susceptibles de provoquer des maladies à court terme et/ou des cancers plusieurs années après l’exposition. Les poussières de bois inhalables sont considérées comme cancérogènes au sens du Code du travail. Elles représentent une des trois causes les plus importantes de cancers reconnus d’origine professionnelle (après notamment les cancers liés à l’amiante). Environ 80 cas de maladies professionnelles liées aux poussières de bois sont reconnus annuellement dont 80% concernent des cancers.
Une exposition aux poussières de bois est à évoquer devant :
Des symptômes | Des maladies | Système de réparation |
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Oculaires : | Conjonctivites récidivantes ou confirmées par test | |
ORL : | Rhinite récidivante ou confirmée par test | |
Carcinome du nasopharynx | ||
Respiratoires : | - Syndrome respiratoire (toux, dyspnée, expectorations) récidivant ou confirmé par test | |
Cutanés : | - Dermite irritative |
TRG : Tableau de maladie professionnelle du Régime Général
TRA : Tableau de maladie professionnelle du Régime Agricole
*Tout symptôme unilatéral au niveau des fosses nasales doit faire rechercher un adénocarcinome nasosinusien (ethmoïde) :
- épistaxis,
- rhinorhée,
- obstruction nasale (tumeur ou polype réactionnel masquant un carcinome),
- troubles de l’odorat (hyposmie ou anosmie).
D’autres symptômes sont moins fréquents : céphalées, algies faciales.
Toute exposition prolongée même ancienne aux poussières de bois doit rendre encore plus vigilant.
D’autres expositions professionnelles peuvent provoquer un adénocarcinome de l’ethmoïde.